La première mention manuscrite faisant état de la présence de vigne à Châteauneuf-de-Gadagne remonte à 500 après JC.
12 Septembre 1216, sur son testament; Giraud III Amic Seigneur de Châteauneuf de Gadagne, Co-seigneur de Caumont; léguait à ses enfants ses vignes de Voulongues-vieille à Châteauneuf de Gadagne (quartier de Châteauneuf-de-Gadagne existant encore à la section des Ariailles et Voulongues).
Les statuts de la commune dressés en 1268 mentionnent en particulier que les habitants réservaient le vingtain du vin (taxe due pour la construction des remparts) pour le seigneur.
Des ventes de vins de Gadagne ont été enregistrées dès le XVème siècle. Dès 1575, un parlement se réunissait afin d’établir le jour à partir duquel les habitants seraient autorisés à vendanger. Ainsi, dès le Moyen-Age le souci de la qualité est une préoccupation majeure des vignerons de Gadagne. A l’Ouest de la colline, les bornes papales délimitaient déjà ce terroir de qualité.
Les règlements pour les vendanges et la surveillance des vignes tiennent une grande place dans la vie de la communauté. Tous les ans, au temps de la maturité des raisins, le parlement nommait une commission de deux à quatre membres chargés de fixer le jour à partir duquel les habitants seraient autorisés à vendanger.
En 1929, la cave coopérative apparait et regroupe environ 500 sociétaires. Toujours dans un souci de qualité, au milieu des années 1980, un vignoble expérimental fut créé. Celui-ci permet d’observer les caractéristiques des vins d’appellation Côtes du Rhône en regroupant toutes les variétés ayant droit à l’AOC et ainsi atteindre l’optimum qualitatif.
Ses efforts reconnus pour améliorer la qualité de ses vins, Gadagne obtient l’appellation Côtes du Rhône dès 1937 puis l’appellation Côtes du Rhône Village en 1997, et enfin Côtes du Rhône Village Gadagne en 2012.